Les vitrines
1)Un peu d’histoire
La vitrine où l'art de la "re"présentation
On ne connaît pas d’inventeur illustre à l’origine de son histoire, juste une mention pour une apparition sous le règne de Louis XVI.
Sous ce relatif anonymat se cache pourtant l’un des meubles les plus originaux de son temps, à la fois fonctionnel et précieux. La vitrine acquiert ses lettres de noblesse au XIXe siècle. Sa fonction semble indissociablement liée à cette époque éprise de faste, dominée par le désir ostentatoire de montrer, d’afficher. Vitrée, elle sert à exposer objets de collection ou bibelots. « C’est au choix, un refuge de la vanité, une protection contre le plumeau de la femme de chambre, un petit cabinet de curiosité, reflet des goûts du collectionneur ».
De la diversité avant tout
Le mot n’apparaît que tardivement, dans des documents du XIXe siècle comme lors de la vente du mobilier de Mademoiselle Elluini en 1883 : « Jolie vitrine en bois sculpté et doré style Louis XV, fond en glace ». Jusque-là «montre», «cage» ou armoire servent à désigner ce meuble d’exposition inspiré, selon Havard, des bibliothèques vitrées et autres horloges munies de glaces sur les quatre faces pour laisser l’intérieur visible. Sous ce terme se cachent des meubles d’une grande variété de formes et de décor d’où le flottement quant à son emploi. Dans la pratique, l’usage définit le meuble et la présence d’une vitre suffit souvent à apparenter une petite armoire à étagères ou une bibliothèque grillagée laissant apercevoir ses collections à une vitrine. On en rencontre de deux sortes, munies de glaces sur les quatre côtés, ou simplement vitrées en façade .
Les premières trônent au centre des salons, les secondes s’adossent à une paroi. Certains modèles conservent la forme simple de l’armoire ou du secrétaire où seules les portes sont vitrées. Les modèles Louis XVI appartiennent à cette catégorie. Certaines peuvent être à deux ou quatre vantaux parfois munis de tiroirs bas, à deux corps superposés comme sur des scribans hollandais. La partie basse peut former buffet ou commode, selon les types. Pour d’autres, il s’agit d’une large cage de verre maintenue par de légères armatures de fer posée sur une console. Des modèles présentent des montants apparents, en bois souligné de bronze. Ces vitrines dites hautes ou bombées reposent sur des pieds galbés. À cette diversité répond celle des styles.
Et si les exemplaires de la fin du XVIIIe siècle conservent une certaine unité : lignes droites, essence d’acajou et motif en cannelures, les modèles du XIXe sont créés à partir des styles du passé, comme ces beaux modèles signés Linke, perpétués tout au long du XXe siècle. La production courante proposera durant une longue période des vitrines fonctionnelles de styles Louis XV et Louis XVI. Au tournant du siècle, l’art nouveau leur octroie une place privilégiée grâce à des signatures illustres : Gallé, Majorelle... La vitrine se découvre alors sous les formes naturalistes mises à l’honneur par l’école de Nancy, tour à tour, vitrée ou ajourée en simples étagères. Elle ne cessera dès lors d’être un élément omniprésent du mobilier contemporain visité par les grands noms de l’art déco ou du design.
2) des vitrines pour tout les goûts et toutes les bourses
http://www.ikea.fr/webapp/wcs/stores...hapterId=10177
http://www.sarazino.com/vitrines2.php
http://www.crystalli.com
http://www.quidnimis.com/
http://www.blr-sa.fr/pages/vitrine.html
http://www.vitrinacreations.com/Nouveaux%20fichiers/AccueilF.html
http://www.leblon-delienne.fr/collec...bjetheque.html
http://www.conforama.fr/Conforama/ca...deau=1&total=7
3)des étagéres
http://www.regaleria.de/peko_fr/
1)Un peu d’histoire
La vitrine où l'art de la "re"présentation
On ne connaît pas d’inventeur illustre à l’origine de son histoire, juste une mention pour une apparition sous le règne de Louis XVI.
Sous ce relatif anonymat se cache pourtant l’un des meubles les plus originaux de son temps, à la fois fonctionnel et précieux. La vitrine acquiert ses lettres de noblesse au XIXe siècle. Sa fonction semble indissociablement liée à cette époque éprise de faste, dominée par le désir ostentatoire de montrer, d’afficher. Vitrée, elle sert à exposer objets de collection ou bibelots. « C’est au choix, un refuge de la vanité, une protection contre le plumeau de la femme de chambre, un petit cabinet de curiosité, reflet des goûts du collectionneur ».
De la diversité avant tout
Le mot n’apparaît que tardivement, dans des documents du XIXe siècle comme lors de la vente du mobilier de Mademoiselle Elluini en 1883 : « Jolie vitrine en bois sculpté et doré style Louis XV, fond en glace ». Jusque-là «montre», «cage» ou armoire servent à désigner ce meuble d’exposition inspiré, selon Havard, des bibliothèques vitrées et autres horloges munies de glaces sur les quatre faces pour laisser l’intérieur visible. Sous ce terme se cachent des meubles d’une grande variété de formes et de décor d’où le flottement quant à son emploi. Dans la pratique, l’usage définit le meuble et la présence d’une vitre suffit souvent à apparenter une petite armoire à étagères ou une bibliothèque grillagée laissant apercevoir ses collections à une vitrine. On en rencontre de deux sortes, munies de glaces sur les quatre côtés, ou simplement vitrées en façade .
Les premières trônent au centre des salons, les secondes s’adossent à une paroi. Certains modèles conservent la forme simple de l’armoire ou du secrétaire où seules les portes sont vitrées. Les modèles Louis XVI appartiennent à cette catégorie. Certaines peuvent être à deux ou quatre vantaux parfois munis de tiroirs bas, à deux corps superposés comme sur des scribans hollandais. La partie basse peut former buffet ou commode, selon les types. Pour d’autres, il s’agit d’une large cage de verre maintenue par de légères armatures de fer posée sur une console. Des modèles présentent des montants apparents, en bois souligné de bronze. Ces vitrines dites hautes ou bombées reposent sur des pieds galbés. À cette diversité répond celle des styles.
Et si les exemplaires de la fin du XVIIIe siècle conservent une certaine unité : lignes droites, essence d’acajou et motif en cannelures, les modèles du XIXe sont créés à partir des styles du passé, comme ces beaux modèles signés Linke, perpétués tout au long du XXe siècle. La production courante proposera durant une longue période des vitrines fonctionnelles de styles Louis XV et Louis XVI. Au tournant du siècle, l’art nouveau leur octroie une place privilégiée grâce à des signatures illustres : Gallé, Majorelle... La vitrine se découvre alors sous les formes naturalistes mises à l’honneur par l’école de Nancy, tour à tour, vitrée ou ajourée en simples étagères. Elle ne cessera dès lors d’être un élément omniprésent du mobilier contemporain visité par les grands noms de l’art déco ou du design.
2) des vitrines pour tout les goûts et toutes les bourses
http://www.ikea.fr/webapp/wcs/stores...hapterId=10177
http://www.sarazino.com/vitrines2.php
http://www.crystalli.com
http://www.quidnimis.com/
http://www.blr-sa.fr/pages/vitrine.html
http://www.vitrinacreations.com/Nouveaux%20fichiers/AccueilF.html
http://www.leblon-delienne.fr/collec...bjetheque.html
http://www.conforama.fr/Conforama/ca...deau=1&total=7
3)des étagéres
http://www.regaleria.de/peko_fr/
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