L'interview de

Félix Meynet


Fanfoué Félix Meynet dans les alpages

pour

par Kalkaf

Discussion sur le forum d'Objectible...

Bellevaux, le 16/03/2004 et 16/05/2005

Quelle perception pouvons-nous bien avoir de la BD ? Qu'est-ce qui fait la réussite d'une BD ? Qu'est-ce qui fait qu'une histoire accroche le lecteur ou non ?

C'est par ces questions primordiales pour un auteur et auxquelles il est si complexe de répondre tant les raisons de succès sont subjectives, que Félix Meynet m'a accueilli dans son fief.

La montagne savoyarde est un peu à lui. Isolé au fond d'une vallée où la nature majestueuse paraît aussi glaciale et peu engageante que les gens sont hospitaliers, le créateur de Fanfoué règne en maître des lieux. C'est la figure locale !

Il souhaite que les statuettes qui prolonge l'univers fantasmatiques de ses personnages soient à l'image des cimes environnantes, proches de la perfection. Cette velléité est d'autant plus mise en exergue que les premières expériences du gentil montagnard ont été confrontées à la voracité de quelques urbains affairistes. Mais on ne l'y reprendra plus ! Il met désormais en œuvre tout son pragmatisme et son bon sens montagnard dans l' excellence de la réussite des futures projets.

Kalkaf pour Lors de notre premier contact téléphonique, tu m'as dit être particulièrement intéressé par notre démarche. Pour quelles raisons ?

Félix Meynet - C'est la première fois que l'on éclaire ce point de vue en BD.

La para-BD s'est développée dans les années 1980 avec tout et n'importe quoi. On incitait le collectionneur à investir dans des produits top collectors ! Finalement la qualité n'était pas au rendez-vous et les articles ont été soldés. A mon sens, aujourd'hui, on est retombé dans une démarche d'amateurs avertis.

Le but en para-BD, c'est d'arriver à pouvoir mettre la lumière sur un aspect de la BD qui n'est pas dessiné. Continuer l'univers des auteurs ou de la série. C'est un travail de transposition et toute la difficulté est dans cette transposition. Il faut que le dessin soit sublimé et que la statuette soit plus belle que le dessin.

Ensuite il faut valider l'intérêt des gens pour l'objet. Ce qui est un peu dommage avec Objectif 3D, c'est que c'est juste un inventaire à froid. Le BDM, lui, donne une appréciation. Là, j'y crois ! Je n'ai pas l'impression que c'est une jungle anarchique. L'amateur a besoin d'une vraie référence à laquelle il peut se raccrocher. C'est une démarche plus complexe que de se dire que le collectionneur va claquer son fric dans des objets chers et beaux. On a tous besoin de références !

Quelques statuettes dans le bureau de Félix Meynet

Kalkaf pour D'une manière générale qu'est-ce qui t'attire dans les statuettes ?

Félix Meynet - Je suis venu à la BD très tard. Jusqu'à 30 ans, j'étais simple amateur de BD. Dans le coin (en Haute Savoie), il y avait peu de libraires. Je lisais Freddy Lombard et Bob Fish de Yann et Chaland. La para-BD c'était comme le prolongement d'un univers. J'en voulais encore, on m'en redonnait. Cela prolongeait ma lecture à travers autre chose que la BD et ça me touchait beaucoup. Dès que j'ai pu faire des objets en rapport avec mes dessins, j'ai foncé.

Un album, c'est huit mois de travail ! Quand on est lecteur, on le lit et le relit, on pousse le bord des cases pour en avoir plus, par gourmandise, par nécessité. La para-BD et les objets permettent de prolonger l'univers de l'auteur mais il ne faut pas que se soit une fin en soi. Je ne fais pas de la BD pour les statuettes, mais elles doivent continuer et valider mon dessin. Le lecteur peut être ainsi satisfait et rassuré que le personnage existe en 3D et qu'il n'est pas uniquement une illusion en deux dimensions.

Kalkaf pour Plusieurs statuettes en plomb et en résine ont été réalisées à partir de tes personnages. Mais au départ, comment tout cela a-t-il commencé ? Qui a été à l'initiative des premiers projets ?

La femme ailée de St Emett et Objectif BD

Félix Meynet - La première sculpture, si ma mémoire est bonne, a été réalisée pour la librairie Objectif BD. C'était une femme ailée et le sculpteur était St Emett. Le libraire m'a proposé de faire ce personnage en 3D. Hélas, c'est le cas de figure où l'idée est enthousiasmante mais le résultat est décevant. La librairie avait des contraintes financières et voulait sortir la pièce avant Noël. Je n'ai pas pu faire faire les corrections que je souhaitais et il y avait une certaine volonté du sculpteur de ne pas aller au bout du projet. La statuette n'est finalement pas ressemblante, elle semble inachevée. L'objet existe et je le regrette. Cet épisode est un des nombreux qui ont contribué à donner au sculpteur une réputation de petit malin talentueux pas très sérieux. Au grand dam de l'auteur et des collectionneurs !

Dans la foulée, il y a eu la Mirabelle de Double M réalisée dans l'esprit de Pascal Rodier avec sa Dotty de Berthet. Le résultat est correct. La statuette a marché car elle est plutôt élégante.

C'est alors que Pascal Rodier a déclaré, photos à l'appui dans Bo-Doï que la Mirabelle n'était qu'une contrefaçon réalisée à partir de sa Pin-Up. Visiblement, les jambes et d'autres éléments provenaient de sa statuette et avaient servi à surmouler la Mirabelle. St Emett m'a alors juré que ce n'était pas le cas et Dargaud n'a pas donné raison à Pascal Rodier. Mais au final, il s'est avéré que c'est bien de cette manière que le sculpteur indélicat a réalisé ce modèle. Il s'est comporté comme un "Frankenstein de la figurine", plutôt que de mettre son talent au travail. J'ai eu la confirmation plus tard, par ses anciens collaborateurs qu'il avait travaillé ainsi. Ce n'est ni élégant, ni très glorieux de sa part.

Simultanément, St Emett voulait aussi "sculpter" une Tatiana K. La position était très chouette, mais, comme pour la Pin-up ailée d'Objectif BD, le visage complètement raté. A nouveau, il n'a pas réalisé les corrections demandées mais cette fois-ci, la statuette n'a jamais été réalisée "au grand dam" du libraire pour qui le projet, financé en partie, n'a pas abouti.

Quelle déception !

J'ai eu une très mauvaise expérience avec St Emett mais cela ne m'a pas empêché d'acheter le Freddy Lombard que je trouve très réussi.

Mirabelle de St Emett

Pin-Up 1 de Fariboles

Kalkaf pour Après la première expérience malheureuse avec St Emett sur la femme ailée, pourquoi avoir continué à travailler avec lui ?

Félix Meynet -Tout s'est fait en même temps. Il est arrivé avec la statuette de la femme ailée et la Mirabelle en même temps. Le libraire voulait rentrer dans ses frais. J'ai dû faire des concessions pour faire plaisir au libraire. Je trouvais la Mirabelle sympa jusqu'à ce que Rodier m'informe d'un éventuel piratage de son travail. Ça a été le deuxième couac. St Emett est sans doute un très bon sculpteur mais un très mauvais éxécutant, pas vraiment au service de l'auteur.

Tatiana K. asisse par Décotoys

Tatiana K. tirant par Décotoys

 

Kalkaf pour Il y a eu d'autres statuettes par la suite ?

Félix Meynet - A la suite, j'ai été contacté par Martin de Décotoys. Il m'a proposé une Tatiana K. dans son fauteuil en petit plomb. C'était franchement immonde. J'ai refusé. Il ne comprenait pas pourquoi, malgré mes arguments et l'évidence du manque de ressemblance du personnage. Puis il y a eu un autre prototype de Tatiana K. couchée. L'idée était bonne, le prototype était bien. J'ai simplement mis une clause dans le contrat pour que tout soit de la qualité du prototype. Mais, il n'y a pas eu de suivi au niveau de la qualité. Au final la statuette est quand même sortie en accord avec Corteggiani. Décotoys a recyclé le prototype de la Tatiana K. dans son fauteuil avec un nouveau visuel de Barison (dessinateur du tome 3), alors que le dessin initial provenait du tome 1. Une autre plus grande, en train de courir a été aussi commercialisée par Décotoys. On la présente comme "Tatiana K. par Meynet" alors que ce n'est pas de moi. D'où encore de la confusion ! Bref, là encore, ça ne s'est pas bien passé.

Pixi m'a aussi contacté. Je n'ai pas donné suite. Ce que j'avais vu de Rapaces ne m'avait pas convaincu, ni par le format ni par le résultat.

Puis, Attakus a réalisé une statuette à partir de l'affiche du festival de Juan-les-Pins. La statuette est devenue le prix du festival. Je n'ai pas été trahi par la transposition. Je suis plus que satisfait. Travailler avec Agnès, Olivier et Etienne de chez Attakus, c'est que du bonheur !

J'ai revu Pascal Rodier à Angoulème en 2003. Il était ouvert à toute proposition. L'épisode de St Emett était enterré. Nous avions été bernés tous les deux.

Kalkaf pour Il y a aussi eu des plombs de Fanfoué, non ?

Fanfoué par Décotoys

Babette et la vache par Décotoys

Félix Meynet - Avec Fanfoué, l'univers c'est la montagne, toute proche. Dans la BD, je fais une transposition un peu décalée des alpages. C'est volontairement naïf. La statuette a un côté soldat de plomb du XIXème siècle dans sa petite boîte en bois avec la sérigraphie. Je trouvais ça très bien. En même temps il y a eu la vache et Babette qui sont dans la même logique naïve. Je suis donc moins exigeant sur le rapport entre la 3D et le dessin. C'est très fidèle à l'esprit et ça me convenait tout à fait.

Avec le plomb je me suis heurté souvent à des phrases du style "Ça, on ne peut pas le faire, le plomb n'est pas précis comme la résine !". Or sur les soldats de plomb de type Wargame, à des petites échelles, on peut voir les boutons de veste et les pupilles dans les yeux.

Kalkaf pour Comment les différents sujets pour ces statuettes ont-ils été choisis ? Sur quels critères ?

Félix Meynet - Dans un premier temps, c'était davantage des pin-up ; avant tout car je suis amateur de pin-up. Je les collectionne. Ça correspond à la part décalée de mes albums. En tant que collectionneur, je n'y suis pas insensible. C'est très élégant une pin-up réussie. La difficulté est de créer quelque chose d'élégant.

Mirabelle, la femme ailée, c'était ça : des personnages en tant que pin-up. Fanfoué, c'est le côté naïf de l'univers. Autrement, avec le projet Attakus des "éternels", le côté Pin-Up est aussi mis en avant.

Kalkaf pour Dans la pratique, comment cela se passe-t-il avec le sculpteur ? Comment fonctionnes-tu avec lui ?

Félix Meynet - Il y a deux possibilités. Le sculpteur arrive en disant : "J'ai travaillé sur ça, qu'est-ce que tu en penses ?". C'est un travail de séduction sur son envie à lui. Je regarde et, si je suis convaincu, on fait les corrections et il y a commercialisation. C'était au début.

Désormais, je définis en fonction de contraintes techniques et commerciales. Attakus sculpte, produit et commercialise. C'est un partenariat. Là, je propose des visuels et après on discute de leur faisabilité et de leur intérêt.

Kalkaf pour A quoi attaches-tu de l'importance pour que la pièce soit au final réussie et quelle réponde pleinement à tes attentes ?

Félix Meynet - Je veux que l'on reconnaisse mon dessin. C'est un pari risqué d'adapter la 2D en 3D en gardant le trait. C'est très difficile de mettre de la vie sur un objet. En premier lieu, le visage doit être hyper ressemblant. Ensuite, la silhouette qui doit être très fidèle. Je surveille surtout le visage. C'est le plus difficile et il est finalisé en dernier. Le sculpteur maîtrise en général le corps. Mais, il faut une adéquation entre le corps, l'expression du regard, le visage et le dessin initial.

Je suis persuadé qu'il faut absolument que l'objet soit plus beau que le dessin. Ne pas juste tenir les promesses du dessin, il faut qu'il aille au-delà. Avec l'accord du sculpteur, on peut aller très loin. C'est pas facile car rares sont les sculpteurs attentifs à cela. Par exemple, le Blueberry de Pascal Rodier est superbe mais pas très ressemblant. Quel dommage ! Ses personnages de Rapaces et le Scorpion sont par contre splendides.

Il faut essayer de trouver quelque chose de sympa aussi dans le rendu. Une Pin-Up en cuir avec des différences de texture comme dans la réalité. Pour une Pin-Up fétichiste, on essaiera de retrouver dans le traitement le cuir et le latex. C'est amusant de travailler sur un corset avec tout les laçages et les oeillets. C'est un travail remarquable de la part du sculpteur. Quand l'objet est réussi, c'est le point le plus abouti de la passion, pas parce que c'est cher, mais parce que la statuette propose un point de vue qu'on ne peut pas avoir dans l'album. On peut la toucher, la tenir. C'est fascinant !

Une fois de plus, cela permet de prolonger l'univers. C'est une fin en soi. Etant collectionneur moi-même, je pense que c'est ce que je recherche avant tout.

L'auteur pense à son projet 24h sur 24, pendant plusieurs mois. C'est très obsessionnel. Il a un but précis : raconter une histoire avec des personnages qu'il va créer et animer pendant des mois, voire des années. Comme je l'ai dit, l'objet 3D est un moyen puissant de prolonger l'univers des albums. Si l'album fait rêver les lecteurs, je voudrais que l'objet aussi les fasse rêver.

Kalkaf pour Parmi toutes les créations réalisées à partir de tes dessins, y en a-t-il qui te tiennent particulièrement à coeur ?

Meynette d'Antibes par Attakus

Félix Meynet - Celles où il y a eu entente avec le sculpteur. Celles où le sculpteur a montré un respect du dessin, une écoute et une volonté d'arriver à quelque chose de quasi-vivant. Ce qui n'était pas le cas sur les premières statuettes qui ont été réalisées. On apprend en se trompant. Je me suis trompé avec St Emett.

Avec Attakus, il y a une générosité. J'y suis sensible car ils proposent au collectionneur d'en apporter plus par rapport au dessin. La Meynette d'Antibes et les les deux fétichistes, Sylvia et Carla, sont tirées du port-folio Fleur de cuir. Je les adore.

Kalkaf pour Y en a-t-il que tu trouves ratées ?

Félix Meynet - Celle d'Objectif BD. Je déplore aussi la manoeuvre de Martin (Décotoys) qui propose mon projet refusé de Tatiana K., sous signature de Barison. Je trouve cela maladroit. C'est du "foutage de gueule" par rapport à l'acheteur qui fait toujours confiance à l'auteur. Si un achat le déçoit, cette déception peut peser lourd dans sa perception de l'auteur.

A l'avenir, je veillerai à ce que tout ce qui est réalisé à partir de mon travail para-BD soit de qualité.

Carla par Attakus

Sylvia par Attakus

 

Kalkaf pour Es-tu plutôt plomb ou résine ?

Félix Meynet - Attakus m'a offert la Fée Clochette en plomb, elle est exceptionnelle. Si le plomb est de cette qualité, je suis OK. Mais je reste très résine pour l'aspect et la chaleur de la résine. Il n'y a pas la même lumière malgré la peinture, selon moi.

Kalkaf pour Yann m'a parlé d'un projet sur les Eternels, que tu as aussi évoqué plus tôt. Peux-tu m'en dire plus sur ce projet ?

Félix Meynet - J'ai proposé de développer Uma et Mira. Uma sera très Matrix, comme dans le tome 1, avec un grand manteau, plutôt statique. J'ai aussi proposé à Attakus de faire une autre statuette en sari indien, avec une arme, en position plus dynamique, plus action et moins glamour. Je m'en remets au sculpteur pour que se soit ressemblant et efficace, surtout pour celle en sari. Le projet est en cours de discussion pour une commercialisation à la fin de l'année.

Les projets proposés par Félix Meynet à Attakus, mais non retenus

L'ébauche du projet proposé par Attakus pour Uma et Mira

Kalkaf pour As-tu d'autres projets en cours ? Lesquels ?

Félix Meynet - Avec la Crognotte Rieuse, à Avignon, je fais une Pirate en quantité très limitée et grand format pour l'été. Il y a d'autres projets mais pas très avancés. Il y a une Mirabelle sur un scooter. J'ai bien aimé les Aroutcheff Spirou. Il y a aussi un projet de Marie-Adélaïde de "Rêve de cuir" sur une Indian. Mais avec le diffuseur on en est au stade d'approche. Je suis OK sur le principe. Je prépare les études sur ces personnages.

Pirate éditée par la Crognotte Rieuse

Dessin du projet de Félix Meynet

Réalisation en version polychrome et monochrome

Kalkaf pour Y a-t-il des personnages que tu aimerais voir en statuette ? Lesquels ? Pourquoi ?

Félix Meynet - Je verrais bien un scénette de Double M, en résine, même stylisée à la Leblon. Avec Mel et Mirabelle en cordée : Mirabelle qui rouspète et traîne la patte derrière et Mel un peu plus en hauteur.

Kalkaf pour Tu m'as tout à l'heure indiqué que tu étais collectionneur de statuettes toi aussi, lesquelles te plaisent ?

Félix Meynet - J'aime tout ce qui est dans le prolongement de l'univers d'un auteur.

Dans ce métier je suis payé pour raconter des histoires. Je suis payé pour rêver et retranscrire ces rêves dans les histoires que je réalise. Leur part est importante.

La dédicace de Félix Meynet pour


 

 

Double M - Tome 1 : Le trésor des chartreux

par Pascal Roman et Félix Meynet

2000 (première édition 1992)

Dargaud

Double M - Tome 2 : Une valse pour Anaïs

par Pascal Roman et Félix Meynet

1993

Dargaud

Double M - Tome 3 : Meurtre autour d'une tasse de thé

par Pascal Roman et Félix Meynet

1994

Dargaud

Double M - Tome 4 : Les pions de Mr. K.

par Pascal Roman et Félix Meynet

1995

Dargaud

Double M - Tome 5 : Faux témoins

par Pascal Roman et Félix Meynet

1996

Dargaud

Double M - Tome 6 : Le chamoix blanc

par Pascal Roman et Félix Meynet

1999

Dargaud

 

Fanfoué des Pnottas - Tome 1 : Gentiane et p'tites pépées

par Pascal Roman et Félix Meynet

1996

Editions des Pnottas

Fanfoué des Pnottas - Tome 2 : Fondues déchainées

par Félix Meynet

1996

Editions des Pnottas

Fanfoué des Pnottas - Tome 3 : Tomme III

par Félix Meynet

1997

Editions des Pnottas

Fanfoué des Pnottas - Tome 4 : Fanfoué casse la baratte aventures

par Félix Meynet

2000

Edition des Pnottas

Fanfoué des Pnottas - Tome 5 : Techno-Musette party

par Félix Meynet

2000

Edition des Pnottas

Fanfoué des Pnottas - HS : A l'ouest des Pnottas

par Félix Meynet

2001

Horizon BD

Fanfoué des Pnottas - HS : 10 ans de bonnes aventures

par Pascal Roman et Félix Meynet

2002

Horizon BD

 

Les Aventures de Fanfoué des Pnottas - Tome 1 : Le reblochon qui tue

par Pascal Roman et Félix Meynet

2001 (première édition 1998)

Edition des Pnottas

Les Aventures de Fanfoué des Pnottas - Tome 2 : Pas de ripaille pour Fanfoué

par Félix Meynet

2004

Horizon BD

 

 

Les Gags de Fanfoué des Pnottas - Tome 1 : Tant qu'il y aura des tommes...

par Félix Meynet

2001

Edition des Pnottas

 

Tatiana K. - Tome 1 : La boîte de Pandore

par François Corteggiani et Félix Meynet

1998

Dargaud

Tatiana K. - Tome 2 : Strigoï

par François Corteggiani et Félix Meynet

2001

Dargaud

 

Fleur de cuir

par Pascal Roman et Félix Meynet

2000

Horizon

 

A l'ombre du roc d'enfer

par Pascal Roman et Félix Meynet

2001

Horizon BD

 

 

Les éternels - Tome 1 : Uma

par Yann et Félix Meynet

2003

Dargaud

Les éternels - Tome 2 : Mira

par Yann et Félix Meynet

2004

Dargaud

Les éternels - Tome 3 : Le Diamant d'Abraham

par Yann et Félix Meynet

2005

Dargaud

Les éternels - Tome 4 : Le Puits des ténèbres

par Yann et Félix Meynet

2006

Dargaud