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  • #16
    du jamais vu

    du Spirou qui est pas chez Spirou



    remarquable à rapprocher de Valentin Mollet




    alors ça c'est un scoop un vrai inédit en tout cas dans les éditions Dupuis



    Seccotine et Gaston incroyable

    mais à mon avis elle est de Jidéhèm ses jambes sont ratées

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    • #17
      la routchev

      pour ceux qui ont la Dauphine ou la Gordo mais qui sont trop jeunes pour connaître ces moteurs



      pour ceux qui ont le Vroup



      je constate que j'ai plutôt bien choisi mon background

      Dernière modification par Mormiter Pacha, 01 juin 2022, 19h50.

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      • #18
        le vrai Gaston

        contrairement à ce qu'il sracontent dans les ré-éditions il est apparu en noir et blanc tout petit noyé dans le journal presque invisible c'est ça justement qui était génial 21 février 57



        une semaine plus tard



        vraiment pas très visible les lecteurs devaient ne rien comprendre



        et après 4 semaines on réagit

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        • #19
          C'est un bon moyen d'introduire un personnage emblématique, il a marqué son empreinte !

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          • #20
            Je crois que ce Gaston est dessiné par Jidehem et non Franquin.

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            • #21
              viendrez voir

              Je vous en parlais un peu plus haut Franquin n'était pas fasciné par ses titres la Corne s'est appelé la Turbotraction dans tous les hebdos "le Gorille a mauvaise (ou bonne) Mine" n'est jamais écrit en parution magazine donc nous avons à nouveau de but en blanc une histoire sans titre




              dès l'en-tête de la 2ème page nous découvrons le comte et Zorglub zinzin en scan on voit mal mais le petit point rouge au-dessus de sa tête est une araignée donc nous avons tout simplement la suite de Z comme Zorglub et l'idée de base de Panade à Champignac

              Au passage admirons la chanson Quand les gorilles voleront, Quand les baleines danseront, Quand les homards rouleront -à bicyclette, Quand il pleuvra des millions, Quand les pavés fleuriront, Alors sur notre planète ça tournera rond l'opinion la plus répandue est que ce texte est de Franquin

              la semaine suivante ça continue mais les têtes de Spirou et Fantasio du premier bandeau ont changé




              3ème semaine


              Dernière modification par Mormiter Pacha, 01 juin 2022, 19h51.

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              • #22
                la suite (c'est autre chose que le QRN grand format)

                surprise dès la 4ème semaine nous avons un titre incompréhensible par ailleurs



                mais en dernière page Zorglub et le comte ont disparu Spirou rejoint un parfait inconnu et Fantasio fait une tête pas possible



                on continue sur cette lancée




                à la sixième semaine nous sommes toujours englués dans ce début difficile



                mais dès la dernière case vous pouvez vous référer à votre édition habituelle

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                • #23
                  Je vois que ceci ne vous inspire aucune rélexion particulière éh bien à moi si

                  D'après Greg Zorglub est de Franquin une antithèse de Champignac: or si le comte, farfelu mais très aristocrate, chercheur en fin de compte plus réaliste que Tournesol, est un personnage très réussi Zorglub est nettement moins crédible -d'abord parce qu'il n'a pas le même âge que Champignac alors qu'ils sont censés être condisciples de plus parce que le maître du monde, les docteurs Mabuse et Fu-Mandchu, le Savant Fou, ça date nous ne sommes plus en 1930
                  D'autre part si Z comme Zorglub est bien mené, avec un scénario qui a les qualités et défauts de Greg (ficelé de main de maître, mais sans aucune originalité) si les véhicules y sont remarquables l'Ombre du Z est nettement inférieur une première partie champignacienne qui n'est que la suite du premier épisode, puis collé là-dessus un remake de la première histoire sans grande nouveauté
                  Donc on comprend bien que Dupuis ait demandé à Franquin d'essayer une histoire sans Zorglub

                  L'autre aspect, bien plus grave est le déroulement du début Franquin ne sait pas du tout où il va

                  Une des supériorités du dessinateur de Spirou est son talent pour rendre vivant le petit monde de ses personnages: ils ont une vie quotidienne bien plus riche que la plupart des héros de BD, le temps y est aussi bien respecté, les épisodes ont plus d'unité temporelle que par exemple ceux de Tintin, le lecteur les suit mieux quand ils marchent, s'arrêtent au bistrot, discutent...il y a bien plus de petits détails de la vie réelle.
                  C'est probablement en réalisant cette supériorité de Franquin que Hergé se décidera, au début de l'Affaire Tournesol puis dans les Bijoux de la Castafiore, à faire vivre ses héros dans une ambiance plus terre-à-terre

                  Seulement voilà, encore faut-il que le récit soit intéressant dans l'album quarante et une vignettes du début vont sauter et il faut reconnaître qu'elles ne manquent absolument pas comparez cette escapade du marrsupilami avec celle du Dictateur et le le Champignon et voyez comme Franquin pédale dans la choucroute

                  Les épisodes du violoniste, du policier ou du monsieur qui travaille ne sont même pas dignes d'un Gaston

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                  • #24
                    Greg explique ce début par le fait que Franquin avait prévu une histoire avec Zorglub. Son éditeur la lui a interdite, laissant l'auteur avec un album qu'il avait déjà commencé, qu'il fallait faire avancer alors que toute l'histoire initiale tombait à l'eau. Après un brainstorming chez Peyo, Franquin a pris contact avec Greg qui connaissait un radio amateur. Le matériel dessiné par Franquin est le propre matériel de l'ami de Greg.
                    Franquin a probablement fait quelques planches avec le marsu pour laisser le temps à Greg de lui écrire quelque chose.
                    Donc, l'en-tête avec Zorglub et Champignac s'explique par le plan initial de Franquin, plan qu'il a dû abandonner en route.
                    Dernière modification par Beiadeg, 16 novembre 2010, 18h33.
                    sigpic

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                    • #25
                      Envoyé par Mormiter Voir le message
                      ... Pourquoi Dupuis eût-il laisser passer ça pour le refuser ensuite à l'album ...
                      Y a pleins d'autres exemples de dessins parus dans le mag' et éliminés dans l'album : des fins alternatives (comme il y eu une question dans le concours Idem ) , des pistolets effacés etc ...
                      Collectionner comporte des risques : dépendance , endettement , frustration .

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                      • #26
                        Numa Sadoul annonce que son livre Et Franquin créa Lagaffe va être réédité.

                        MR : Un livre mythique d’ailleurs car totalement épuisé, introuvable à des prix décents aujourd’hui. On a longtemps parlé d’une réédition dont on n’a pas de nouvelles, tu peux nous en donner ?
                        NS : Il y a eu quelques blocages avec les ayant-droits de Franquin, donc le bouquin n’a plus pu sortir pendant un bon moment. Alors que je l’ai mis à jour, jusqu’à la mort de Franquin je n’ai cessé de le compléter. Comme je fais aujourd’hui avec Moebius et les autres, avec les auteurs de mon « patrimoine »... La réédition est en cours, c’est enfin reparti et j’espère bien la voir paraître d’ici un ou deux ans, enfin « définitive ».
                        http://www.du9.org/Numa-Sadoul
                        sigpic

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                        • #27
                          Envoyé par Beiadeg Voir le message
                          Numa Sadoul annonce que son livre Et Franquin créa Lagaffe va être réédité.
                          http://www.du9.org/Numa-Sadoul
                          ah bon s'il y en a que ça intéresse je revends le mien il est plein d'annotations ça lui ajoute de la valeur

                          sinon on est bien d'accord: Franquin avait en tête le futur Panade à Champignac, moins échevelé probablement mais enfin avec le comte et Zorglub zinzin
                          Dupuis en a eu marre de la ficelle Zorglub d'abord je maintiens que ce personnage n'est pas trop crédible et pas vraiment intéressant que TROIS histoires se suivant ça faisait un peu trop et qu'enfin l'Ombre du Z n'était pas une réussite

                          N'empêche que dès la deuxième page on voit que Franquin dérape le récit traîne en longueur et surtout on n'imagine pas du tout comment un transistor logé dans le nez qu'est ce que c'est que cette imbécilité du marsu va nous amener à Zorglub idiot en fait je pense qu'il n'en sait rien lui-même

                          Je maintiens que Franquin avait des problèmes dès le début de cette histoire et que même si Dupuis l'avait laissé faire ça aurait fini en eau de boudin

                          Je ne vois que le Prisonnier du Boudha pour commencer aussi mal

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                          • #28
                            Passionnant, tout ça
                            "Le moi est haïssable" (Pascal)
                            "J'emmerde Pascal" (Moi)
                            Cavanna

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                            • #29
                              Greg (toujours lui) a me semble-t-il, bien cerné la personnalité de Franquin dans son travail, en expliquant son rapport à l'histoire :
                              Ecrire une histoire en quarante-quatre ou quarante-cinq planches pour Franquin demande des nerfs d'acier. En général, on carburait ensemble sur une idée, on passait la nuit à travailler, je lui racontais mon histoire et, au café, c'était merveilleux, il fallait commencer tout de suite. Les cinq premières planches étaient rigoureusement conformes au scénario que je lui donnais. A partir de la sixième, un petit détail changeait, à la dixième un gros détail changeait, à la onzième, on était en fait à la treizième page du scénario et le scénariste commençait à avoir de sérieux problèmes. Franquin a besoin d'être étonné et surpris par une idée, ce qui est facile pour un gag en une page, mais beaucoup moins pour un récit en quarante-quatre planches. Après avoir dessiné quelques planches, il connaissait l'histoire depuis si longtemps que son enthousiasme se refroisissait. Il changeait des détails pour se distraire. Il rajoutait des personnages. Il ne se rendait pas compte que le lecteur avait le même enthousiasme que lui au départ. Il avait l'impression que ce qu'il dessinait n'était pas nouveau, qu'il l'avait déjà fait, à la limite. Le gag inventé six mois auparavant ne le faisait plus rire, et il le modifiait ou me demandait de le changer.
                              Ce besoin de s'amuser tout en élaborant son album explique, à mon sens, la méthode de Franquin qui consistait à commencer un album avec une simple trame et s'engager dans la réalisation de son histoire "sans filet".
                              Parfois ça passe très bien, parfois c'est moins bon (mais c'est le cas pour n'importe qui).
                              Je doute qu'il y ait beaucoup d'auteurs faisant leur album seul qui partent à l'aventure comme ça.
                              sigpic

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                              • #30
                                je dois avouer que l'idée de Greg soit le transistor cassé dans le nez émettant des parasites qui nous branche sur Switch puis le Bretzleburg est très bien menée

                                je ne dirais pas géniale j'ai pas mal travaillé sur les sitcoms (séries télé, dites "comique de situation") où le créateur de base va juste écrire une "bible", soit tous les éléments obligatoires pour que n'importe qui puisse ensuite en écrire un épisode
                                pensons à Colombo dont l'intérêt au début était que d'excellents metteurs en scène -et de bons acteurs, comme Cassavetes- pouvaient réaliser un épisode unique tout en gardant à la série son caractère pour que le spectateur s'y retrouve (à ce propos c'est ce qui fait à mon avis une des grandes qualités de Spartacus on ne sent pas de rupture malgré les différents réalisateurs)
                                le problème est qu'ensuite les concurrents (une seule règle, copier ce qui a du succès en faisant plus vite et moins cher) ont repris l'idée et partant créé cette "bible" = on trouve aux USA des milliers de livres sur la façon d'écrire un scénario, ou même un livre. Résultat, des ficelles, et des histoires au fond sans âme.

                                Je reproche à Greg et à Goscinny d'être de cette trempe, et à Michel encore plus qu'à René, si je compare avec Charlier par exemple.

                                mais pour en revenir à nos moutons j'aimerais bien savoir comment Franquin aurait réussi à faire la transition du transistor dans le nez du marsu pour aboutir à Zorglub zinzin au château de Champignac

                                et c'est justement ce qui me fait penser que déjà au début -sa dépression date du milieu de l'album, et il n'arrivait même plus à dessiner le décor du palais- il était devenu incapable de réussir une bonne histoire: les 6 premières pages que je montre sont encore l'amorce de Panade, or la scène avec tous ces transistors est exagérée
                                et je maintiens qu'il ne pouvait passer du transistor dans le nez à Zorglub: avec ses ficelles Greg a trouvé un truc, mais Franquin n'était pas, Dieu merci, un "pro" du scénario comme Greg.
                                Donc il pédalait dans la choucroute

                                je vois chez Franquin soit des éclairs de génie sur une idée de base comme Mystère à la frontière, les Héritiers, les Pirates, le Voyageur, Vacances sans histoires, les Petits Formats; soit une façon stupéfiante de mener une histoire avec ses rebondissements, comme la Murène ou la Mauvaise Tête; soit un excellent traitement d'une situation de base simple comme les Chapeaux Noirs, le Sorcier, les Voleurs, la Corne, le Champignon, la Quick ou même la Foire avec son scénario impossible parfaitement traité, et enfin un tel amour de ses personnages qu'il arrive à nous faire aimer des situations très moyennes comme le Prisonnier ou Z comme Zorglub.

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